Quelques semaines avant le 2 mai 2011 j'ai eu le plaisir de me présenter à un rassemblement du Nouveau Parti Démocratique. J'ai pu voir un excellent et flamboyant discours de Thomas Mulcair et un discours rassembleur et unique de Jack Layton. J'ai eu l'immense privilège de serré la main à ce grand homme. Grand, non pas par sa taille, qui était deux fois moins imposantes que la mienne, mais par son charisme, sa force de caractère et sa présence. Je me souviendrai toujours de cette poignée de main. (et surtout après qu'il m'aie remercier d'avoir mis de la vie dans son discours à ses troupes.)
Le 2 mai 2011 arrive et comme j'avais dit un ou deux mois plus tôt la Vague Orange change le paysage électorale québécois du bleu au orange. L'espoir se lit sur le visage des Québécois pour la première fois depuis plusieurs années et nous sommes tous derrière Jack pour travailler ensemble.
Puis le coup de masse. Le destin nous frappe en plein visage et je ne peux m'empêcher de revoir en souvenir un Jack essoufflé au point d'être incapable de terminer ses phrases sans reprendre son souffle. Signe d'une grande détresse. Signe d'impuissance, d'une souffrance qu'il combattait pour ne pas décevoir ses amis.
Les mots me manquent encore devant cette tragédie. Jack à su combler se vide avec sa dernière lettre.
L'espoir
Quand on décroche de la réalité
Que ce soit par une idée de solidarité
Quand on déroge de notre vivacité
Raccroche avant qu'on soit limité
Le cynisme ambiant c'est un parodie
Notre pays nous le savons où il est enfoui
Quand à savoir ce qu'on veut en faire
C'est pas aujourd'hui que ça va me faire taire
Travailler ensemble c'est pas une idée saugrenue
Pour changer, pour hurler mais y crois-tu?
Crois-tu à notre force, tous uni?
J'y crois et vous?
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