La politique Québécoise, la gauche fédéraliste
Durant la Révolution Tranquille, le Québec s'est extirpé de sa Grande Noirceur afin de s'ouvrir sur le monde (Expo universelle 67 et jeux olympiques de Montréal 76), améliorer ses services sociaux (bien-être social et assurance maladie universelle), augmenter l'accessibilité des études supérieurs (création des cégeps et gel des frais de scolarité) pour les générations futures et s'est proclamé état laïque. Ces changements furent à l'origine du terme « sociale-démocratie » utilisé lors des deux référendums pour la souveraineté du Québec en 1980 et 1995. En effet, c'est ce que les Québécois ont créer ensemble durant cette révolution, qui soi dit en pensant est la seul de l'humanité qui eut lieu sans violence.
Mais qu'est-ce qui est arrivé au Québec entre temps?
Tout d'abord, les deux référendums pour la souveraineté. Ensuite, le monopole des partis politique à l'Assemblée Nationale. Ces deux aspects de la politique québécoise ont chacun aidés à l'immobilisme de la politique québécoise.
-Les deux référendums?
Le moment était bon en 1980 et encore meilleur en 1995. Le Québec était dans un élan d'avancement. La population voulait plus, toujours plus pour le Québec. Certains voulurent un Québec fort dans un Canada fort et d'autre un Québec fort parmi les autres pays de notre planète. C'était pour les Québécois le moment de s'affirmer mais (mal)heureusement l'histoire voulu que le camp du « non » l'emporte durant les deux référendums.
La conjecture actuelle ne supporte pas la tenue d'un nouveau référendum. Les Québécois ne veulent pas de référendums, ils veulent réglés les problèmes les plus urgents tels que le système de santé et l'équilibre budgétaire ou encore les accommodements raisonnables.
-Le monopole des partis politique à l'Assemblée Nationale
La démocratie, au Québec, se fait via l'élection d'un député dans chacune des circonscriptions de la province. À la base l'idée est bonne mais aujourd'hui nous pouvons voir des lacunes importantes. La surexposition dans les médias de certains partis au dépend de tous les autres ramène le choix de la population à deux ou trois partis politiques qui aujourd'hui sont le PLQ, le PQ et l'ADQ. La population en générale ne verra jamais l'utilité d'un parti mineur si tous ce qu'il voit dans les médias c'est un député représentant son parti et non un député représentant sa circonscription. De par la nature même des partis politiques Québécois, cela amène l'électeur moyen à prendre « le meilleur des mals » ou encore vouloir « gagner son élection ». Heureusement, avec l'arrivé des partis mineures tels que Québec Solidaires et le parti Vert (ou encore l'ADQ il y a quelques années) nous sommes à même de rencontrer des changements importants dans la politique québécoise (comme un gouvernement minoritaire). La politique québécoise devra se fragmenter un peu plus et expérimenter quelques gouvernements minoritaires avant que la population se voit plus interpellé par ses leaders.
L'immobilisme du Québec depuis la Révolution Tranquille nous empêche de se poser les vraies questions. Il obscurcit notre coeur de Québécois. Nous sépare quand il est temps de s'unir pour affronter les difficultés économiques et sociales. Il dévie les débats centraux de notre social-démocratie au profit de la droite au pouvoir. Pour se réaffirmer, le Québec devra se doter d'élection proportionnelle-mixte. C'est en redonnant le pouvoir au peuple que nous vaincrons le cynisme et c'est en augmentant le nombre de partis politiques que tous les citoyens se sentirons utiles et se feront un devoir d'aller aux urnes lors des prochaines élections.
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