Accéder au contenu principal

Célibataire

D'humeur morose, le jeune étudiant
Poursuit sa route à la recherche de l'oasis
L'Éden perdu, son salut, sous le ciel tombant
Chaque route le portant sur le bord du précipice

Des yeux perçants qui connaissent la douleur et la joie
Des yeux pures comme son coeur l'est devant l'injustice de la vie

Un sourire malin et complice qui démontre sa passion
Un sourire coquin et moqueur pour rire devant nos épreuves

Une voix puissante et courageuse qui exprime sa confiance et son audace
Une voix sereine et mélodieuse aux oreilles de son amant

Un esprit vif et inquisiteur prêt à découvrir un sens à la vie
Un esprit fort et remarquable qui m'accompagnera et me jugera

De longs cheveux doux et soyeux reflétant les éclats du soleil de midi
De longs cheveux à caresser au coin du feu

Sa peau chaude et éclatante lorsqu'il fera nuit
Sa peau réconfortante lorsque le doute me suit

Mon coeur est à vous

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Les malentendus de Michel Foucault

Les systèmes de pensée totalitaires ont souvent ceci de commun entre-eux que d'être construits sur les ruines d'oeuvres antérieures révisées par des contemporains pour les goûts autoritaires du jour. Le pillage se fait trop souvent de manière grossière, voir même sur la base de mensonges ou de faux documents. C'est ce même constat que l'on peut faire en lien avec les malentendus autour de l'oeuvre de Michel Foucault, utilisée abondamment par les Judith Butler et autre activistes intersectionnels qui se sont institués comme juges, jurés et bourreaux de l'homme-blanc-hétéro-cissexué.  Premier malentendu : l'oeuvre, la vie, le travail, la passion  Quand on me parle de l'apport de Michel Foucault, plutôt que de faire comme certains et séparer sa vie de manière chronologique entre « deux moments » - un moment « structuraliste » et un autre « post-structuraliste » et autres niaiseries du genre - , je préfère parler de l'homme à travers les différentes es

L'ordre libertaire

L'ordre libertaire J'écris depuis l'été de mes vingt ans. Mes premiers textes ont été des lettres que je n'ai jamais envoyées et des poèmes que je n'ai jamais récitées à des femmes qui ont traversé ma vie en coup de vent. Venant d'un milieu pauvre et ayant grandi dans un foyer qui réprimait l'éducation des livres, j'ai vieilli avec un manque de culture ainsi qu'un manque de confiance en moi. C'est pourquoi j'ai toujours apprécié, malgré les tourments de l'intimidation, mes journées à l'école. J'ai commencé ma vie d'adulte en me tournant vers la science comme une porte de sortie. Comme si la technique et les formules mathématiques avaient pu m'émanciper des brumes de l'alcool de mon beau-père colérique. J'ai vite compris le poids de ce genre de chemin et c'est en vivant l'amour pour la première fois que j'ai découvert une partie de moi. Une partie de moi qui demandait plus que ces théorèmes et c

Le somptueux banquet des festins tragiques

Le somptueux banquet des festins tragiques En cette magnifique saison de Noël et afin de nous libérer des horreurs terroristes, l'Occident continue sa fuite existentielle vers le vide extrême de ses idéaux humanistes. Le temps médiatique ne durant que l'espace entre deux pauses publicitaires charnelles, il est important d'oublier les menaces à notre démocratie en promouvant non pas la croissance des individus mais plutôt l'idéal de l'homme faisant des achats à rabais métaphysiques. Le saint-libéral ou serait-ce le sein consumériste? Le nihilisme de l'après-guerre et l'échec retentissant du marxisme autoritaire aura promu la corruption libéraliste au rang de divinité d'un horizon indépassable. Assumant la transition, la Médiocratie transcende notre esprit avec sa gouvernance et sa boulimie du culte de la croissance économique, le tout en vomissant de la précarité, des inégalités et de la répression pour tous. La gouvernance est un épisode psy