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Affichage des articles du août 16, 2015

Le départ

La marée annonce mon départ De ce phare de solitude, ancré Dans la péninsule des désirs azurés Vers l'horizon du retour de l'Art Cette métropole frivole aux couleurs ambrées Où pullule les noctambules, ces sages enivrés Par la musique frivole de la canicule des coeurs Je pars à la recherche crédule de cette fée Qui saura naviguer mes eaux troubles Ceinturée d'une tiare cambrée, elle saura attirer Les foudres rares d'une passion démesurée Sous les flots agités, en idole, nous serons rassemblés Pour jouer la cithare de nos pulsions conjurés Et réveiller le raz de marée déchaîné de notre amour emprisonné

Élections

Élections Prostitution au service de la constitution La partisanerie est un handicap Un vice de procédure anti-démocratique Nous forçant à avaler les couleurs des idéologies D'une méritocratie anti-intellectuelle Rattachée à la célébrité des privilégiés Partout on parle du mariage de l'année De Tom à la moustache rousse, Thatcheurisée Des dividendes artistiques de Dolan, le mystique S'exprimant à coup de lettres coups de poing Sur le parvis de Québécor, le fin mécène De notre souveraineté aristocratique Mur à mur, on cri à l'outrage, de ce système tarifaire Mortuaire de notre culture, nous damnant à la pauvreté Les attaques posturalistes pleuvent sur le peuple non scolarisé Le rendant perméable aux moralisations populistes de Bock-Côté Chevalier colon de l'impérialisme réactionnaire de souche Le dogmatisme idéologique nous supplie De bloquer nos concurrents à la course aux «likes» des médias sociaux Afin d'étiq

Les Insoumis

La roue de la vie est une poésie sans fin La voie de la nuit est la quête d'un nouveau destin Où les Insoumis s'engagent, un à un Libertaires de pensée, salutaire de vertue Dès lors qu'ils respecteront le pouvoir de la culture Sans artifice et sans apparat Dès lors, ce sera la fin des Gargantua Cette aristocratie de notre médiocrité Ultime vision des plaisirs inachevés L'artiste expose l'idée, prête à vous effrayer L'idée que ce monde minuscule est camoufflé Derrière les barbelés de votre témérité Mutinerie sauvage du pouvoir ambiant Libre d'achever les pourtours de la cité J'accumulerai les esbrouffes de ma clarté Jusqu'au jour où je saurai vous aveugler De la vive lumière de ces amours variés Notre pluralité

Hymne de la beauté

Sublimant les pétales de mon coeur meurtri Par l'orage des adieux refoulés, je prie D'attirer ton regard curieux, ma patrie Pied d'estale du rêve de mon idôlatrie Le calvaire de voir cette bohême aux couleurs stellaires Marcher au creux de la vallée des ambitieux Est une outrage à la douce chair des amoureux Aveuglant les âmes soeurs d'un long voyage polaire Dès l'aube de la découverte des monts de l'Oural Par le couple indigent, aux attentes sulfureuses L'emblême d'un soupçon planera, tel une veilleuse Un éclair suprême de notre courage théâtral Sous les cieux, nos deux fleurs se promettront une vie À admirer les perfections de leur envie De l'un pour l'autre, malgré l'imperfection divine De leur beauté aux contours indéfinis

La saveur de la passion

Puissante divinité de ma fébrilité Tu as la main mise directement sur ma virilité Jusqu'à faire culminer, en moi, l'idée D'une nuit d'action, de fureur, à tes côtés Je rougis en voyant tes courbes m'effleurer Dès cet instant, où je perds toutes mes facultés Tu fais brûler, en moi, l'envie d'une éternité À consommer le fruit de notre passion accumulé Jeune fée de mon désir, j'espère pouvoir te toucher De mes yeux pieux, jusqu'à te transpercer Et ainsi faire éclater, en toi, l'orgasme sublime De ta beauté entière, de ta beauté magnanime