L'image d'une société parfaite
Le prisme de la civilité nous enjoint à regarder, à travers nos bons médias, l'allure fière de notre peuple mondialisé; libéralisé; standardisé. Ce peuple en jachère est transformé en marionnettes par et pour les publicistes de la consommation, au rythme des saisons, en attendant le prochain cycle des aversions.
Pour faire valoir l'importance du changement, le retard face à l'histoire; ou serait-ce l'idole de cette croissance infinie? c'est via l'expert technique qu'on nous abreuve des inepties de la logique prête à nous convertir à cette religion de l'économisme politique. À défaut de quoi, on se rabat sur les compétences en gestion de crises de nos écoliers de la gouvernance homogénéisée par nos universités de la médiocrité démocratisé.
Une fois par année, c'est le temps des oripeaux; nos bons chefs sortent de leur tanière afin d'éblouirent les communs de leur auguste bonté charitaire dans un spectacle festif et médiatisé. On les voit armé d'un sceau d'eau glacé ou d'une tuque de lutin rapaillé tentant de nous faire croire qu'ils sont comme nous; à genou, devant la réalité aseptisée de toute cette pauvreté généralisée.
Ce culte d'une époque vaine nous cache la laideur environnante car elle est culpabilisante pour nos élites transcendantes préférant rester aveugle face à enfer de Dante.
La paupérisation constante de la caste des proscrits de la cité
La victimisation idéalisée afin d'assumer la hauteur morale privilégiée
La radicalisation politique et religieuse des fanatiques de l'autorité
Le séisme politique du populisme rejetant cet establishment réfugié
La santé mentale d'une plèbe aliénée par un rythme de vie de captivité
Générant la maladie du stress chronique; ce cancer de la société
Le nihilisme de l'homme unidimensionnel est une malbouffe de l'esprit
Provoquant la disparition de l'authenticité et de l'individualité; ces ennuis
Ce climat délabré devient irrespirable pour l'humain rejetant le profit
Des idéologies idéalistes et intellectualisées par les experts du bruit
Chiant sans cesse ces lieux communs qu'ils auront appris par dépit
Cherchant le temps perdu par les achats ou l'altérité des plaisirs abrutis
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